Meak : Un ensemble poétique et lyrique

«Avec les Juifs, j’ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Je fais tout à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part.» -1 Corinthiens 9: 20-23

L’usage de la parole est un carrefour utile à l’artiste Meak. Parolier, beatmaker et rappeur indépendant, il se fait connaître sous les sons « Ma prière », « Post Scriptum» et « Dimanche matin », d’abord en France, et ensuite touchant un plus grand public dans le milieu artistique de la francophonie À l’aide de la poésie et de la littérature, il crée un mariage intrinsèque entre ses valeurs chrétiennes et la musique, et ce dès l’âge de 15 ans. Lorsqu’il débute, son cheminement spirituel évolue parallèlement avec son parcours artistique. Depuis, il publie des albums pour un large public, autant pour l’adolescent en quête d’identité que la dame âgée qui apprécie la langue de Molière.

Meak, de son vrai nom Matthieu Rahamefy, rappe des textes avec métaphores et analogies pouvant être comprises de tous. Chaque chanson est structurée de sorte à ce que l’auditeur puisse saisir le message de l’artiste à la fin. Malgré le cumul de sorties de 6 albums et de 2 micro albums à l’âge de 36 ans, plus jeune, Matthieu cherchait à comprendre qui il deviendrait.

« J’ai commencé à écrire à l’âge de 14 ans. Donc, j’étais vraiment fan de poésie. Je voulais être poète…», explique-t-il en entrevue. « J’étais un peu en conflit sur mon identité. Donc, il y a eu une période d’adolescence, si tu veux, où c’était un petit peu compliqué [...] je suivais l’église un peu pour faire plaisir à tout le monde, mais c’était pas si profond et si sincère que ça. »

Cette opposition s’intensifie en lui: rapper pour être cool devant les autres ou écrire des poèmes. Bien qu’il ait grandi dans une famille évangélique chrétienne, il a commencé « à ne plus trop être en phase avec [ses] croyances spirituelles. » C’est en sortant de l’adolescence qu’il a renoué avec sa religion et a sorti ses premiers morceaux.

ENTREVUE COMPLÈTE DISPONIBLE DANS VIBRATION - ARCHIVES VOL.2

‍